THE
DANDY WARHOLS Paris, le trabendo - 12/09/2000 |
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Après la sortie unanimement
applaudie de "13 Tales from Urban Bohemia", les DANDY WARHOLS sont
devenus les objets d'un véritable buzz hypesque chez les jeunes
zazous férus de rock "classique" mais non moins lumineux et
actuel.
21
heures plus ou moins précises, le public est dans la place
depuis déjà une heure, fraternise, trépigne,
bout d'impatience quand les quatre DANDYs apparaissent. Le concert commence avec "Be-In" et
le ton de la soirée est implicitement donné : "ce soir,
les enfants, vous allez mourir". Cette belle envolée est malheureusement
retenue par des soucis techniques accablant la bassiste Zia Mc Cabe
dont le clavier Korg refuse obstinément d'émettre le
moindre son. Commentaire d'un Courtney au flegme imperturbable : "voici
ce qui arrive quand on joue avec des synthés de trente ans
d'âge". A cet instant précis on sent
le groupe soucieux de racheter son entrée en matière
par un second acte imbattable où Courtney Taylor-Taylor, très
pro, pousse seul la chansonnette à l'improvisade avant de proposer
de jouer un choix du public. Un type plus grand, plus fort que le
autres brame "Heroïne is so passé" et le groupe s'exécute
dans un "Not if you were the last junky on Earth" ébouriffant. Surprise de taille pour cette date parisienne, la présence d'un trompettiste remplaçant puisque le titulaire, Troy, s'est brisé la clavicule lors d'une date en Grèce. Les DANDY WARHOLS étaient donc flanqués d'Erik Truffaz (himself !) sur les morceaux de "13 Tales…" comptant des parties de cuivres (gros atout de ce troisième album, les cuivres). Truffaz a dû absorber le répertoire au pied lever, le transcrire sur partition pour l'interpréter très efficacement. Sur le final "Fast-driving rave-up… " il se livrera à de tortueux détours certainement plus proches de sa sensibilité jazz. Au bout d'une heure et demi de concert, Courtney Taylor-Taylor s'inquiète des impératifs horaires du public et promet de faire une rallonge au concert jusqu'à la dernière minute autorisée, précisant qu'ils devaient pour leur part être au lit à minuit, toutes lumières éteintes. Chaleureuse réaction d'un public, plus qu'enthousiaste à l'idée d'un supplément de sauce ; c'est à peu près l'instant que choisit une grande blonde du premier rang pour exhiber ses seins (opération visiblement préméditée, au vue du travail de maquillage dont lesdits seins avaient fait l'objet) sous le nez du guitariste, Pete. Au point du show où le groupe aurait du s'éclipser backstage pour une pause avant un rappel, Taylor-Taylor invite chacun à faire un break, fumer une clope, boire une bière… une invitation à les imiter, puisque le groupe s'assoit sur scène, décompresse, discute avec le premier rang, partage ses bouteilles de flotte. Zia profite de l'ambiance détendue pour se saisir du micro et interpréter une petite ritournelle de sa facture : "I got a daisy on my toe". En substance : "J'ai une marguerite sur mon orteil / elle n'a besoin ni d'eau, ni de soleil / car c'est un dessin / pour que j'ai l'air jolie sous la douche" etc… Et la belle d'exhiber à la foule soupirante son ravissant tatoo de marguerite sur l'orteil, comme promis. Le concert reprend pour neuf morceaux de plus, et très vite Zia considère qu'il fait beaucoup trop chaud pour porter un t-shirt sur scène, se dénude et finit le set topless. Cette fin de concert inclue notamment une reprise très bien sentie de "The Last time" des STONES et une version absolument débridée de "Fast-driving Rave-up…" incorporant même un couplet du "The End" des DOORS. Très, très fort ! FunkyRate :Yes indeed it was actually the Erik Truffaz playing trumpet on the tracks. Troy, their extra guitarist/trumpet player broke his collarbone in a moped accident whilst they were in Greece recently. This meant that they had to get a replacement trumpeter to play the parts that were now missing. In Greece they got this local kid who picked everything up first time and was a big success with them (he also played a little conga's on Mohammed). Erik just played trumpet (they had another kid playing conga's and a little shaker) was a different story altogether. His whole ideal is based solely in the Jazz forum, this doesn't quite work with the feeling of the Dandy's music. He wrote down the parts on manuscript but still got them a little muddled up when playing live. It was kind of weird as he's this iconic player but he is so fluid and advanced in his playing that he obviously didn't find it to easy to just play very simple parts in a very simple framework. Still, it was a great show (if a little too hot) adam The
DANDY WARHOLS, Be-In Note : Ride and Hard-on for Jesus were originally planned for the show but weren’t sung. Courtney’s improvisation, Zia’s a capella cute little song, Pete International Airport, Cool as Kim Deal, Get Off, TV Theme Song, This could Be the Last Time, White Gold & Creep Out were all extras ! Capacity
: 700 Un grand merci à Maryse pour la rédaction de cette précieuse setlist ! |