Hefner fait un petit écart de trois jours en Ecosse à l'occasion du festival Triptych qui a regroupé une bonne poignée d'artistes sur trois jours. L'occasion de voir comment se porte le groupe londonien après le succès relatif de son dernier album, "We love the city"(chez Toopure)

Avant d'entrer dans le vif du sujet, un petit bravo à Camera Obscura qui assurait la première partie et qui, malgré sa timidité, a récité 8 morceaux n'ayant rien à envier à Belle and Sebastian, même si  le tout était un peu répétitif.Trompette, tambourin xylophone'pas mal du tout.

Vient donc ensuite Hefner. Darren Hayman, le chanteur, semble avoir légérement forci depuis novembre et laisse entrevoir son ventre en ôtant sa veste afin de montrer son tee-shirt Star Wars. Sans plus attendre, le groupe se livre à son meilleur exercice, le live. Il règne une excellente ambiance au sein du groupe, qui va s'amuser à déjouer tous les pronostics quant à la play-list.

Tout commence par "I love only you", un des meilleurs titres du groupe, présent sur leur deuxième album (The fidelity wars/ Too Pure). La foule est en délire. La foule chante. La suite est une succéssion d'anciens titres, laissant à penser que le groupe n'a rien à promouvoir.Mais, c'est tant mieux : I took her love for granted, Pull yourself together, Hymn for the Postal Service'génial ! Ces morceaux aux paroles parfois un peu naives ("I am beautiful when she says that I am beautiful") sont joués avec un entrain rageur et un exorcisme évident.

Un Happy Birthday est entonné pour Anthony, le batteur. Un spectateur lui offre même un Furby. C'est la fête mais Darren coupe court : "Let's forget his birthday, let's talk about my pain". Darren se déchaîne en délivrant ses maux.

La fin approche. Le public réclame "Thatcher" comme ils disent. Ils sont entendus "We will laugh, the day that Thatcher dies'" durera presque cinq minutes durant lesquelles on pouvait sentir toute une rencoeur contre la dame de fer.

John, à la basse, affiche un sourire béat. Des spectateurs envoient des bulles de mousse sur la scène.

Darren nous dit alors qu'il n'y aura pas le rituel du rappel, parce qu'il n'y a pas de backstage. Donc, ils jouent les trois chansons prévues pour le rappel sans sortir de scène.

Et là encore, on oublie le dernier album pour trois chansons d'amour : "Love inside the stud farm", "The librarian" tout deux issus de l'excellentissime album " Breaking God's heart", puis Twisting Mary's Arm, trouvable sur "Boxing Hefner".

Tout s'achève bien rapidement. Hefner a démontré toute sa verve et les délires au moog de Jack (moog, guitare), la joie de vivre de John, le charme de Darren'permettent de présager pour le groupe un avenir radieux.

Web Destinations :

• Site du groupe:
  www.hefnet.com
• Site du label:
  www.toopure.com