Mogwaï a fait se déplacer la foule sur une île de la côte ouest écossaise, deux semaines avant le lancement de leur 4ème album tant attendu.Tout est prévu: le car en provenance de Glasgow, le ferry. Dépaysement garanti. On se sent vivre un grand instant.

Apres un peu de restauration sur l'île et un brin d'attente, le Pavillion (imaginez la salle des Fêtes d'un bourg limousin de 1204 habitants ) ouvre enfin ses portes.L'alcool fait ses premières victimes. Ça vomit sur le parquet. La tension monte.

7.45 p.m. le groupe est à l'heure. D'entrée, c'est fort, très fort. Sine Wave, titre connu des seuls Napstériens saisit la foule. Capharnaum électro-guitare. Stuart Braithwaite, le "meneur" du groupe, hypnotise l'audience d'un regard sombre.

Mais l'Eden sonore ne sera atteint que deux morceaux plus tard avec l'épique X-mas steps (No education=No future (fuck the curfew)EP) acclamé des les 1ères notes et qui donne un sacré coup de fouet. Aïe.Arrive ensuite Gruff Rhys ( Super Furry Animals) venant embellir d'un chant Gallois le surprenant Dial:Revenge. Surprenant parceque calme. Mais un calme virulant. Le reste va passer a une allure' Enchaînement des classiques Helicon 1&2 avec des morceaux de Rock Action, le groupe prouve sa toute puissance scénique.

A aucun moment les souffles ne se lâchent. Le quintet part dans des instrumentalisations barrées et semble jouer de tout son corps.

Take me somewhere nice porte bien son titre et 2 rights make 1 wrong fait perdre la raison.Trop vite Mogwaï disparaît. Le rappel (Cody / Jewish song) est un résumé du concert, du transperçant, du translucide.Les acteurs quittent la scène chacun leur tour et le jeu de pédales de Stuart et de Dominic Aitchinson (à la basse) est à se faire défoncer les tympans, mais comme disait Thierry Roland: "Putain, c'est le pied!" (sic.12 juillet 1998)

Web Destinations :

• Site du groupe:
  www.abandcalledmogwai.com/