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THE
MOVIES
In one era out the other par Quentin Dève
"twenty-four parts in a day that divides me from you"
Des californiens qui sonnent comme des anglais et sont signés sur un label espagnol nous convient à explorer une nouvelle dimension : la leur. En visitant une sorte de new-wave du troisième millénaire en la baignant dans un punk latent, The Movies nous emmènent dans une vision réaliste d’un monde pipé. Des claviers omniprésents, mais jamais lourds, accompagnent merveilleusement des guitares mélodiques, domptées par des mains douées de mélancolie. La plupart des morceaux sont courts, plein de spontanéité ; la voix de Timothy James semble avoir été conçue pour chanter ces espèces d’ode à la vie quotidienne et aux bonheurs simples. Une voix qui contient en elle même une bonne dose d’émotions, à la manière de Ian Curtis (Joy division), et qui parvient à nous mener là ou elle le veut. C’est ainsi que ce voyage initiatique défile. D’un potentiel tube (Right Equipment) à des morceaux déroutants de beauté (Pass the Music) en passant par des chansons simplistes (Autograph), The Movies évoque tantôt les Cure, tantôt The Fall, tout en conservant une réelle touche personnelle. On écoute le disque, s’attardant sur chaque titre l’un après l’autre, parce que chacun est un épisode unique et indissociable des autres. FunkyRate :
The Movies, In one era out the other (Houston Party/Pop Lane)
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