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TW
WALSH
Pollensongs par Quentin Dève
Après l’écoute de "Pollensongs", une seule certitude: il existe encore des songwriters hors paire; un peu le genre de héros modeste en quête d’absolue beauté et de contes sombres. Les vingt cinq minutes de ce mini album évoque Songs :Ohia, Neil Young ou Low dans les mélodies et les rythmiques. La voix fragile de Walsh est sûrement ce qui touche le plus vite et le plus profondément. Le dessin de la pochette est à la fois candide et torturé, illustrant parfaitement l’ambiance du disque. On traverse des endroits glacés, des gens qui marchent au ralenti et des arbres qui fleurissent en hiver ; Walsh semble lui même pendu à ses lèvres. La lenteur apparente des cinq titres est malmenée par des esquisses d’envolées, mais Walsh reste bloqué par ses douleurs et ses incapacités : "I’ve made a statue out of sand" (J’ai construit une statue de sable- "William Henry"), avoue-t-il, fébrilement. Pourtant, il n’a pas à avoir de craintes : il a quasiment tout fait (joué de tous les instruments et produit l’album) sur "Pollensongs", et le résultat est très convaincant. D’un bout à l’autre, le tension ne se relâche pas ; l’âme de TW WALSH a fait une strip-tease unique, ouvert à tous publics. FunkyRate :
TW WALSH, Pollensongs (My Pal Dog Records/Import) http://mypalgodrecords.com/ |
