A l’heure où BECK sort un peu innovant ‘Sea Change’, le temps est venu de s’attarder sur un nouveau maître bidouilleur : Howard Hamilton III, alias THE BUSY SIGNALS.

THE BUSY SIGNALS Busy Beats

Il lorgne vers des trifouillages électros, funk et hip hop qui déstabilisent les bases pop rock de Busy Beats.

Ce premier album ludique et entraînant évoque un EELS souriant et ensoleillé, avant de déployer un éventail impressionnant de possibilités rythmiques et mélodiques. L’assimilation de scratches éparses, d’allures kitsch non exagérées, de beats sensés rend l’ensemble spontané et frais.

Particulièrement anti-dépressif, Busy Beats ma fait penser à un cd acheté par hasard de Lincoln (S/t), il y a cinq ou six ans, c’est à dire un disque sans référence temporelle mais qui marque la période pendant laquelle l’auditeur l’écoute.

Sans être un chef d’œuvre, ce qui n’est pas la prétention de H. Hamilton, ce coup d’essai bouillonne de joie communicative.