NOONDAY UNDERGROUND
Surface Noise par Quentin Dève
Simon Dine, leader de NOONDAY UNDERGROUND, est resté bloqué quelque part à la fin des années 60.
Il a du avoir un traumatisme et y rester (é)perdu à jamais ; d’où le côté soul-funk-pop détonnant et entraînant des disques de N.U. Un troisième album qui choie ses invités, de Paul Weller à Francis Reader (ex Trash Can Sinatras), plus connus pour faire partie de groupes typiquement pop. Windmills parvient à s’intégrer dans le paysage soul, grâce à la manière de chanter de Reader, qui rappelle à nos bons souvenirs que les Trash Can Sinatras ont failli réussir. Une magie plus brute s’est elle installée dans la voix de Daisy Martey, déjà croisée dans les deux précédents disques du groupe. La maturité est atteinte(elle n’a que 22 ans), tant dans la manière de placer sa voix que dans la recherche émotionnelle. Elle permet aux rythmes d’investir nos sens plus en profondeur, et de temps à autres, de nous donner envie de bouger. Macy Gray doit pâlir en entendant ça. Les variations musicales sont savoureuses, et les caresses nocturnes de Closing Time ou de When I fall sont particulièrement douces. Une bonne et joyeuse surprise de cette rentrée… FunkyRate :
www.noonday-underground.com NB : Simon Dine a co-produit le dernier album de Paul Weller, et s’apprête à connaître, au moins en Grande Bretagne, un succès plus large.
|