Dirk Dresselhaus envisageait d’abord SCHNEIDER TM, comme un projet d’électronique purement abstraite.

SCHNEIDER TM Zoomer

Peu à peu, il s’est pourtant laisser aller à du figuratif ;  lorsqu’il partagea un EP avec KPT Michigan, ce fut pour un extraordinaire The Light 3000, reprise des Smiths éléctro-chantée.

Zoomer s’inscrit dans la lignée de ce morceau, mélange entre electronica et pop, et sera sûrement considéré comme la véritable marque de fabrique de SCHNEIDER TM : superpositions de couches, voix bidouillées, boucles mélodiques. Ce deuxième album est le reflet d’une époque, celle dans laquelle Dresselhaus, inventif trublion de l’electro, vit : une dimension si proche qu’on était pas encore parvenu à la voir.

Les bidouillages délirants se marient à des gimmicks second degrés, preuves d’un certain détachement par rapport à son art. Les paroles efficaces nous accompagnent dans une écoute complète et attentive. Zoomer est l’œuvre d’un réel songwriter qui a pris un chemin singulier, mais a su trouver les mots pour toucher, pour permettre à l’auditeur de mieux s’identifier. Il semble même mettre des mots sur ce que lui même n’arrivait jamais à dire.

Qu’il invite un rappeur (Max Turner) pour chanter ou sa voisine de palier pour jouer du violon,  Dirk Dresselhaus ne fait que préciser se nature touche à tout, et nous démontrer toute sa maîtrise.

Scheider TM nous invite à une fête futuriste ou il faut être absolument.