GIARDINI DI MIRÒ
The academic rise of falling drifters par Quentin Dève
La surprise est de taille. L’album d’un quatuor italien post rock, GIARDINI DI MIRÒ, presque inconnu dans nos contrées est remixé par des espoirs de l’electronica et du post rock.
En 2001, les transalpins donnaient le jour à « Rise and fall of academic drifting », petite perle restée confidentielle mais remarquée par les spécialistes, et par certains artistes. Au départ purement instrumentale, la musique de GIARDINI DI MIRÒ s’est vue modifiée avec le temps, lorsque le groupe décide d’appeler des invités au chant et de chercher à collaborer avec d’autres artistes, comme Pimmon. The academic rise of falling drifters va encore plus loin puisque le groupe a ici laissé le soin à d’autres de reprendre ses morceaux et de les faire luire autrement. L’ensemble, est c’est là le premier atout majeur, est particulièrement cohérent, même si les remixers ne font pas partie des mêmes domaines musicaux. Les enchaînements sont excellents et le disque est rempli d’une vitalité débordante. L’occasion est donnée de découvrir des talents confirmés ou plus en devenir. Styrofoam ouvre la danse avec une électronique très sensible accompagnée d’une trompette lancinante et justifie son statut de groupe phare du label allemand Morr. Suivent les berlinois de Hermann and Kleine pour un immense Pet Live Saver, plus vrai que nature. Electronica mêlée avec un violon pour Opiate, énorme révélation ici. Plus on avance dans le disque, plus il est jouissif. L’electronica-pop de Dntel, à son zénith pour un poignant Little Victories et le post rock vital du duo anglais Isan sont dotées d’une magie unique. Un excellent album, une petite pépite en quelque sorte pour illuminer votre sapin de Noël, ou plus simplement votre hiver… FunkyRate : GIARDINI
DI MIRÒ, Label de ce disque : www.2-nd.com |