Le groupe belge Toss est de ces groupes de post rock expérimentaux qui ne laissent pas indemnes. Trifouillant ses instruments et ses machines, le trio crée des atmosphères, des recoins fantastiques ou l'auditeur averti peut se laisser aller à la transe.

TOSS Titles of the greatness of been

Sorte de Labradford bruitiste, Toss vénère les boucles de guitare hypnotiques ("Timbre Strafe Machine"), affiche ouvertement son amour pour des sons micro-electroniques, pour des samples impensables (une porte qui grince...) et s'applique à trouver le contexte idéal au bon fonctionnement de ses expériences sonores. L'apparence déstrucuturée est trompeuse. Tout est ici fait pour vous confondre à la musique.

Si la guitare et les bidouillages electroniques sont les principaux ingrédients du disque, ils sont mêlés à de sauvages percussions ("The Dusk Of So Many"), à une orgue ou à un violoncelle de toute beauté ("Alternate Remark And The Inseed). Abstrait et enivrant, Titles of the greatness of been n'est pas toujours très accessible, et ennuie par instant ("Protëin Four"). La foultitude de bruits offre des repères à l'auditeur désarçonné et fait de cet album un disque singulier, à l'instar du remarquable "Until The End of Soma", morceau épique et enivrant, dont la visite vous est vivement conseillée.

TOSS, Titles of the greatness of been
((K-Raa-K)³)

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