Trevor Montgomery (ex-Tarentel) se reconvertit en Lazarus, pour narrer sans pudeur ses tourments, sa perte d'espoir. Proches de l'invitation au recueillement, les morceaux s'enchaînent, tout en tension.

LAZARUS Songs for an unborn sun

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Que Montgomery chante subtilement ou laisse à Marty Anderson (Howard Hello) le soin de poser sa voix androgyne, qui semble au bout de l'épuisement, chaque mot pèse terriblement et résonne étrangement. Quelques notes de guitares, un piano, un violoncelle et un orgue drapent l'auditeur dans une douce tourmente.

L'univers de Montgomery est difficilement comparable. "Nous sommes des bâtards et des voleurs, des amoureux et des saints" entend-on ("Name"), près à laisser le désespoir nous transpercé. Le livret, lui aussi, ne laisse pas indifférent. Des corps nus, perdus, des corps qui se confondent, s'imbriquent, des corps qui s'aiment et se comprennent. A l'évidence, Songs For An Unborn Sun est poignant et accompagnera idéalement ces soirées d'été ou l'on préfère rester chez soi.

LAZARUS, Songs for an unborn sun
(Temporary Residence)

http://www.temporaryresidence.com