DIVINE COMEDY Absent Friends

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Commençons par une info d'importance ou non. Je n'ai jamais été un fan de Divine Comedy. Oui, j'ai succombé à l'album Casanova, j'ai aimé certains morceaux, sans forcément en retenir le titre ni le refrain. Oui, j'ai conservé un petit faible pour le short album about love. Je n'attends donc pas impatiemment des nouvelles de Divine Comedy, ayant même été contrit par la prestation scénique du groupe à St Malo il y a deux ans.

Avec Absent Friends, Neil Hannon ne se révolutionne pas: on le retrouve dans le contexte pop orchestrée et crooning qu'il affectionne tant. Bizarrement, alors que je ne saurais expliquer ni comment ni pourquoi, je trouve que l'album a un truc. Je l'écoute avec plaisir, j'ai même envie de chantonner au bout de trois écoutes. Neil Hannon a connu des désagréments avec les membres de son groupe, a eu son premier enfant, a déménagé à Dublin. Pourtant, ça ne semble rien expliquer, alors à quoi bon chercher une explication rationnelle ?

Absent friends, le titre, est tout bonnement tubesque. La suite se boit légèrement. Au chant, Hannon a depuis longtemps trouvé sa marque de fabrique, mais il semble en faire moins. Maturité? Qu'importe! Je me laisse voguer sur Our mutual friend et me promène joyeusement sur The Freedom Road. Alors, oui, je vous conseille ce disque. Peut être chacun rencontre-t-il son moment Divine Comedy! Le mien est maintenant, à ma grande surprise.

DIVINE COMEDY, Absent Friends
(Labels)

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