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DREKKA
Extractioning STATIC FILMS Love of light par Quentin Dève
Le label Blue Sanct a plusieurs cordes à son arc.
Michael Anderson, le boss du label, officie sous le nom de Drekka. Il est là aussi question de folk, plus expérimental, plus distordu et sombre, mais pas moins envoûtant. Ca commence par l'instrumental "Exactioning", sort de tube instrumental, qu'on croirait sorti du répertoire de Berg Sans Nipple. Mais il n'y a pas ici de ligne directrice apparente, hormis celle de sortir des sentiers battus. Bruitiste, dépouillé et aventureux, ce disque crée un climat pesant et inquiétant, dans lequel il est bon de se baigner : guitares saturées, chants lointains, nappes vaporeuses et murs du son. Sorte de croisement entre Cerberus Shoal et Matt Elliot, Drekka oscille entre sublime et jubilatoire. Toutefois, on retiendra plus le foudroyant "Posterity is fultile" et le mystique "Psalm 99 (100)" que la reprise certes personnelle, mais peut être inutile de "What would the community think ?" de Cat Power.
Tant que je vous tiens, donc, tâchez aussi de jeter une oreille à "Love of light", deuxième album de Static Films. Un disque difficile à situer, quelque part entre folk, rock, post everything, quelque part entre Microphones, Songs Ohia, Low, Mogwai et My Morning Jacket. Je mettrai un petit bémol au chant de Mark Trecka, qui gâche un peu parfois ces longues épopées majestueuses. Le très bref "A Graceful, Arching Action" fera un somptueux interlude si vous faites des compils à vos amis. FunkyRate :
DREKKA, Extractioning
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