GUSH
Everybody's God
par Martino
Arrêtez tout ! que vous soyez croyant ou mécréant, faites une prière :
Que GUSH garde le plus longtemps possible entre ses huit mains, la pépite inouïe de sa trouvaille musicale !
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GUSH
Everybody's God |
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Ils sont quatre, ils sont jeunes, multi-instrumentistes, tous chanteurs et co-compositeurs. Bon ok, ça vous rappelle les BEATLES ? Vous avez raison, mais vous avez tort.
Vous avez raison
:
- Moi qui en ai toujours voulu à mes parents de n'être pas né plus tôt pour pouvoir assister à un concert des BEATLES – Lorsque vous assistez à un concert de GUSH, vous comblez ce vide, immédiatement.
- Depuis les BEATLES, rares sont les groupes qui parviennent à une harmonie vocale et instrumentale sans leader prédominant. Le concept élaboré par Georges Martin semble renaître de ses cendres avec GUSH, tellement le travail vocal des quatre musiciens est le socle fondateur de leur musique.
- Ce que vous entendez sur le disque est parfaitement restitué sur scène.
Vous avez tort
:
- Fort heureusement, le quatuor dépasse largement la posture "à la manière des BEATLES, des DOORS et des BEACH BOYS" et vous embarque sur son propre territoire résolument positif, sensible et diablement remuant.
- Paul et Ringo ne sont pas frères de sang. De même que John et Georges ne sont pas cousins.
- Et enfin, aucun des quatre n'est son sosie. Ils sont vrais ! Terriblement vrais !
Le disque a été enregistré sur un vieux magnétophone deux pouces nous dit-on. Ca aurait pu relever de la coquetterie vintage pourtant ça aura indéniablement permis à GUSH (à l'instar de Lenny Kravitz lorsqu'il faisait de bons disques) de transcender son concept marketing et de tirer le maximum des quatre voix et surtout d'une écriture à huit mains. Sur disque, comme sur scène Xavier, Vincent, Mathieu et Yan jouent "collectif" et ça s'entend !
C'est un coup de pied réjouissant dans le paysage morose musical français (et je rappelle au passage qu'une mine boudeuse comme Jean Louis Murat ne suffit pas. Encore faut-il produire de bonnes chansons…). GUSH déroule des mélodies entêtantes et sensible tout au long de l'album. On revient très volontiers sur les tubesques "Vondelpark", "Let's burn again" et on fond littéralement pour la finesse d'écriture de "My favorite song" ou encore d' "In the sun". Autant de signaux qui font penser que le groupe à de l'énergie à revendre et un gisement formidable qui ne semble pas prêt de s'épuiser.
Scientifiquement, on fait l'ultime crash-test : on place la galette dans le mange-disque de son fils de six ans et on observe. Dès les premières mesures, l'enfant se met à sautiller et déploie des trésors d'inventions pour exécuter une chorégraphie débridée. Test réussi !
Lennon et Mac Cartney racontent que l'écriture collective des premières chansons des BEATLES se sont faites sur le lit du petit Paul, en dégustant des bols de corn flakes. Et GUSH, ils carburent à quoi quand ils composent ?
GUSH n'invente rien. Il réinvente tout ! Comme si c'était la première fois…
Prions mes frères !
FunkyRate :
GUSH, Everybody's God
(Cing7)
http://wearegush.com/
http://www.myspace.com/wearegush
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