Da PEPITO Controversy - part 1
reflection
collective sur le thème
des biscuits chocolatés
<consulter la seconde,
la troisième,
la quatrième
ou la cinquième
partie de cette reflection collective>
Les
amis, ne vous faites pas de souci, je ne vais pas vous demander d'argent,
mon problème - qui n'est pas seulement mon problème, mais
notre problème - est plus d'ordre philosophique. Laissez-moi
d'abord vous replacer les faits : Sylvie, Patrick et votre serviteur
discutions hier soir devant des tasses de verveine et des biscuits au
chocolat, disons des Pepitos. Forts honteux de nous empiffrer
de la sorte, nous avons vérifier le contenu calorifique des biscuits
et en sommes arrivés à cette drôle de conclusion
que si nous ne mangions plus que ces mêmes délicieux gateaux,
nous finirions par leur ressembler. i.e. marron chocolat devant et beige
biscuit derrière.
C'est
à ce moment-là qu'un petit mais néanmoins délicat
problème s'est posé car Sylvie nous a répondus
: "Pourquoi marron devant, le dessus d'un Pepito n'est pas la face chocolatée
mais celle biscuitée avec une inscription". Patrick et moi nous
sommes révoltés devant tant de pertinence car si elle
disait vrai, c'était la destruction des souvenirs de notre enfance,
persuadés de savourer nos Pepitos dans le bon sens et ainsi de
mener nos existences dans la bonne voie par la même occasion.
Notre principal argument, afin de prouver la véracité
du chocolat comme dessus du Pepito, est que tout le monde le tient entre
ses doigts avec la face chocolatée sur le dessus et Sylvie la
première mais elle met cela sur le compte de sa capacité
a tout inverser, en effet elle commence toujours un magazine par sa
dernière page!
Chers amis,
ne nous laissez pas tomber et aidez-nous à résoudre l'énigme
du Pepito. Envoyez-nous vos idées sur le problème et surtout,
confiez-nous quelle face est pour vous le dessus du biscuit : la face
chocolatée ou la face biscuitée. Merci d'avance,
Laurent,
Patrick et Sylvie.
laurentdedieu@hotmail.com
patoche42@hotmail.com
roquefeuila@yahoo.fr
C'est marrant
ce que tu dis la. Je n'avais jamais imagine un pepito avec une face
superieure et une face inferieure. Pour moi, le chocolat est sur le
cote gauche, alors que le biscuit marque est a droite quand tu tiens
ta galette delicatement verticale entre tes doigts frissonants de desir.
Par contre, la pertinence de Sylvie me met egalement dans l'embarras
: et si le chocolat etait de gauche ? Je m'en vais le verifier de ce
pas.
Grosses bises aux trois.
Robert
Swapplepie@aol.com
Ok, ok,
Avant
de m'avancer de quelque manière dans ce débat, laissez moi me placer
en tant qu'observateur extérieur puisque je ne fais point consommation
de PEPITOs mais de GRANOLAs (concurrent honteux d'une autre multinationale
de l'agro--alimentaire, honteux mais délicieux). Bref, mes observations
ne sauraient avoir la même pertinence que les vôtres, mais j'espére
sincérement pouvoir apporter ma contribution scientifique à vos recherches
; ceci par les similitudes liant étroitement PEPITOs et GRANOLAs (i.e.
biscuit disquoïde couvert de chocolat en une de ses faces).
En toute
franchise, la question de dessus et de dessous du biscuit ne m'a jamais
éfleuré puisque mon plaisir réside dans le fait d'engloutir d'une seule
bouchée la dite gallette, sans me poser de questions. Néanmoins, chaque
scéance de dégustation est marquée d'une suite d'intérrogations, auxquelles,
je dois l'avouer, je n'ai encore jamais su répondre de manière satisfaisante.
Comment
doit-on ouvrir le paquet de gateaux ?
-
Tout
d'abord se pose le problème aigu de l'ouverture prétendue "facile"
qui n'a d'autre but que de ne pas être facile, justement, et d'énerver
le consommateur afin d'accroître la sensation de bonheur qu'il connaitra
lors dégustation (technique commerciale ancestrale et éculée).
- Deuxième
stade, le paquet est ouvert, mais les gâteaux sont tellement serrés
les uns contre les autres qu'il est strictement impossible de les saisir
avec des doigts d'adultes (scandale ! puisque toutes les études de marché
réalisées prouvent rigoureusement que le coeur de cible pour les biscuits
chocolatés est majoritairement constitué pas la tranche des 25-35 ans)
- A partir
de cet instant deux écoles s'opposent :
- la première, celle qui réunit les gens qui retirent la pièce de papier
odulé qui présente un rabas aux deux extrémité, ce qui permet par la
suite d'extraire la seconde pièce de papier (en forme de "rail") délivrant
ainsi les précieux gâteaux.
- la seconde, qui préconise de retirer le "rail" en premier, et de présenter
ainsi les gâteaux sur la première pièce devenant ainsi une sorte de
plateforme arrière de semi-remorque.
Je rejoins
ici votre débat, puisque la manière de sortir les gâteaux de leur paquet
détermine la face présentée au ciel, et, aux yeux du monde : dans les
premier cas, la face biscuit ; dans le second, la face chocolaté. Aussi
je pense que la question n'est pas de déterminer quelle face face est
celle du haut, du bas, de gauche ou que sais-je, mais de savoir comment
l'homme (ou la femme) de l'an 2000 doit ouvrir son paquet de gâteaux.
Merci
Réaction
d'un envoyé spécialement parisien, bizarrement sur
le thème du bourdon géant (Laurent) :
Quelle est la face du Pepito chocolaté et quel est son derrière ?

Ici à
Paris, les réactions fusent. J'ai nevie de tout résumer
en quelques pensées :
- Prenons
exemple sur "la loi de la tartine beurrée" : tombe-t-elle
du côté beurré ou pain ?
- Tout repose
sur le pouce : il soutient le Pepito généralement
par la face biscuité afin de ne pas s'en foutre partout (du chocolat...)
- Soutien
massif du MLF pour Sylvie.
- J'ai mangé
des Pepitos : par l'anus ça ressort toujours du côté
"chocolat" bizarrement...
- Changeons
la face du monde : "la Terre est bleue comme une orange"
- Certains
pensent qu'un Pepito se regarde de côté: la tranche exhibe
ainsi le côté bicéphale de l'engin.
- Aujourd'hui
on a fait un atelier "collier de Pepitos", histoire d'enfiler
des perles au cochon.
pour Paris :
Martino
martinlegall@hotmail.com
Chers amis,
Le
problème qui nous est posé et non seulement d'ordre philosophique mais
également culturel, physiologique, voire pratiquement mystique.
En effet,
le droit de décider quel côté est le bon est une affaire à laquelle
l'homme a toujours été confronté dans sa quête de sagesse : c'est un
problème philosophique, donc.
D'autre
part, les habitants de cette Terre ne voient pas tous les choses de
la même manière. Par exemple, si " [Sylvie] met cela sur le compte de
sa capacité à tout inverser", c'est sûrement que cette Sylvie est britannique
(ou japonaise). En effet, l'idée d'inversion ne s'exprime que par rapport
à un état de référence, en l'occurrence celui de l'Occident dominant
le monde (et toc !). Il s'agit bien de problème culturel.
De plus,
les Pépitos, les Granolas et leurs amis les mini-babybels (qu'on oublie
trop souvent) sont considérés par la plupart de nos contemporains comme
des produits nourrissants, dont pour certains ils représentent d'ailleurs
le principal apport nutritionnel de la journée, c'est donc un problème
physiologique.
Enfin,
quiconque ayant découvert le bon usage de l'ouverture "facile" et renouvellant
l'exploit à chaque nouveau paquet (j'en connais, si, si) provoquera
le respect de ses pairs, voyant en lui un messager, un élu, un messie.
Vous l'aurez compris, ce problème est bien mystique.
Mais j'aimerais
élever le débat : laissons tomber les Pépitos, ces objets d'un autre
âge, et concentrons-nous sur un produit d'avenir : le Toblerone. Pour
les plus ignares d'entre nous, rappelons que le Toblerone, une des plus
grandes inventions de l'homme, est un chocolat de taille variable (on
en trouve, dit-on, des exemplaires monstrueux dans les aéroports) mais
de forme unique : c'est une sorte d'agrégation en ligne d'un certain
nombre de triangles. La base se distingue par une forme différente des
deux autres côtés du triangle, et chaque triangle est frappé d'une lettre,
inscrivant ensemble le mot magique : T O B L E R O N E ! Merveille de
l'agro-alimentaire !! On sait alors forcément quelles parties de l'objet
sont le bas, le haut, la gauche, la droite, le dessus, le dessous, le
début, la fin, le passé, l'avenir, l'alpha, l'omega !!!
Le Toblerone
tient debout, le Toblerone est orienté : le Toblerone est la friandise
qu'il te faut.
C'est tout
ce que j'avais à dire,
Vincent.
"Hé toi
le jeune, soit cool ! Mange du Toblerone !!"
(proverbe gascon)
Pour
réconcilier tout le monde, j'ai fait un rêve
: un biscuit chocolaté en forme de (je sais plus comment
s'appelle - NDWM : anneau de Moebius) cette petite bande de papier
qui n'a qu'un côté. Elle serait "biscuitée",
puis "chocolatée :
Nom
du produit :
" EL GARCIMOC CHOC' "
Slogan de lancement :
" Suce le côté qui te plait "
ou " sucez malin "
PS
: Attention Vincent, le TOBLERONE est bourré
d'AMIANTE...
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Martino
martinlegall@hotmail.com
C'est
malin ca,
ce grand debat metaphysique sur la face cachée du Pepito a
completement change ma vision du monde, je ne vais plus jamais pouvoir
me régaler innocement de pepitos ou autre biscuit asymétrique
chocolaté . Bien sur, je n'en reste pas moins persuadée
que la face supérieure est celle estempillée :
les écrits restent, le chocolat fond (c'est pas Lamartine qui
a dit ca?)
La solution ?
les BN... Vive les BN!
Sylvie
roquefeuila@yahoo.fr
Moi
je dis que les meilleurs c'est les DELICHOC et qu'au moins avec eux
la face avant/arrière est bien identifiée, bien nettement
dessinée.
Et qu'en plus tu te fais pas des noeuds pour :
1. ouvrir
le paquet: il est equipe d'une VRAIE ouverture facile avec pré-decoupé
fort esthetique, en creneau
2.
débusquer les gato: ils sont sagement ranges dans des barquettes
en plastique, souriants et détendus (pas comme les pepito tout
stressés comme des sardines)
3.
manger le gato : une et une seule technique, le grignotage des
bords en chocolat d'abord, puis tu t'engouffres tout ou tu grignotes
pieusement.
Bref,
Viva el Delichoc
becots
Coin
Coin
marie_van-cappel@hp.com
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