Club
couture de l'Espace Robert
Route 66 de Lanta.
Association loi 1901
Au capital d'une bite et d'un couteau.
Week-end
philosophie pour débutant confirmé
les 15 et 16 juillet
Compte rendu établi par Simone Fouch.
Un
jour quelqu'un m'a appris que la première ride qui s'inscrit
sur le visage d'un nouveau né, c'est celle du sourire.
Et
pourtant nous mettons toute notre vie à rechercher ce sourire
là.
L'homme
n'a pas dans sa nature profonde d'être heureux, ou bien il l'a
au départ puis de par notre éducation ou notre culture,
nous apprenons que la vie n'est pas gaie et qu'elle est une quête
perpétuelle d'un bonheur inaccessible.
Le
petit bonheur
Nos parents nous élèvent à l'image plus ou moins
déformé de l'éducation qu'ils ont reçus
de leur propre parents.
Adam
et Eve, nos ancêtres de légende culturel ont ils été
si malheureux que ça pour élever 'humanité entière
dans la théorie plus ou moins " jésuite " que l'accès
au bonheur n'est pas donné sans rien faire ?
J'ai
peur et je suis rassuré.
J'ai peur de donner la même image déformée
à mes enfants, malgré moi, malgré l'homme.
Je
suis finalement rassuré d'être humain. De faire partie
du même monde que vous tous, l'homme.
L'homme
est à l'image de Dieu ?
L'homme travaille donc toute sa vie pour tendre un tout petit
peu vers cet inaccessible bonheur pur qui n'est réservé
qu'a Dieu, notre idéal terrestre. On appelle ça l'espérance.
Espoir
Et pourtant nous continuons, génération après
génération d'enfanter. Comme un constat d'échec
nous élevons nos enfants dans ce dogme de la souffrance d'un
espoir de bonheur inaccessible.
Le
paradoxe.
Paradoxalement, ce ne sont pas les familles les plus heureuses
qui enfantent le plus. On constate par A plus B que les familles qui
" faminent " le plus donnent au monde le plus d'enfants.
Les
enfants du chaos
Par exemple dans un orphelinat, où l'enfance n'existe
plus et où les sujets sont détruits à vie, il
y a, scientifiquement prouvé, le gâchis d'un futur grand
joueur de football, deux ou trois saints, quatre hommes politiques
non véreux, un grand écrivain et des dizaines de pères
de familles exemplaires.
La
bêtise est un produit scientifique.
On voit bien que la race Aryenne par exemple était vouée
à l'échec avant même d'exister puisque la bêtise
humaine a été scientifiquement mise au point depuis
les origines pour que nos parents aient des choses à nous raconter
le soir au coin du feu.
Donc,
et c'est là ou je veux en venir, Hitler a eu l'utopie naïve
et candide de croire que nous pourrions tous avoir l'instinct d'intelligence
de marcher au même pas.
L'inutile
est donc notre survie
"c'est bien plus beau lorsque c'est inutile " disait Edmond Rostand.
En enlevant la recherche absurde d'une définition du mot "
beau " et en faisant abstraction d'une tendance patriotique, limite"
pd comme un grec " du personnage de Cyrano, nous pouvons adhérer
à cette citation qui consiste à applaudir des deux mains
les actes inutiles de notre vie comme lire un livre ou se baigner
dans la mer.
Le
bonheur se trouve peut être un peu par là.
Chacun cherche son bonheur devant sa porte mais, en tout cas,
les actes que nous croyons inutiles de par notre éducation
expliquée plus haut, ces actes donc se révèlent
être de véritable échantillon d'un bonheur court
mais bien sympathique.
Conclusion
Nous pouvons donc conclure sans retenue aucune que péter
sous la couette est un acte parfaitement inutile et qui révèle
la bêtise humaine mais qui nous permet d'accéder petit
à petit, à force de travail au bonheur simple, véritable
tendance vers le " mieux vivre ".
Professeur
Encut, maître de conférence à mildobécientospentaydos.