"C'EST ALORS que
Sabrina dégrafa son soutien-gorge libérant enfin ses seins
lourds, jusque là comprimés dans des bonnets trop étroits. Ils étaient
ronds, fermes, dressés en l'air comme un défi à l'apesanteur. Ses
tétons durcis pointaient fièrement, sans détour. Une goutte de sueur
glissa sur le creux de sa poitrine. La goutte continua son humide
cavale sur le ventre duveté de Sabrina avant de disparaitre entièrement
au seuil du nombril.
Ricardo ne bougeait pas. Lové au fond de son fauteuil en osier, il
regardait Sabrina, simplement. Un frisson langoureux parcourut son
échine à la vue de ses hanches parfaites, des hanches faites pour
y poser des mains de pétrisseur. Il songea aux délices qui l'attendaient,
là, derrière le rideau finement brodé.
Sabrina ne portait plus qu'une culotte blanche trop petite. Les mains
dans ses cheveux de jade, cambrée vers l'avant telle la proue du navire
du Plaisir, elle esquissa un pas, puis deux, en direction de Ricardo.
Ricardo sentit un afflux de sang au niveau de son artère pubienne,
entre l'appendice et le colon. Il était étourdi par un tourbillon
de pensées lubriques alors que s'approchait la brune torride aux seins
lourds. Son corps parfait était une ode à la vie, aux sens, un poème
dédié aux dieux de la jouissance sans entrave, lorsque plaisir charnel
rime avec pompier bénévole.
Soudain, alors que le soleil dardait ses derniers rayons à travers
les persiennes, surgirent de derrière le rideau Jennifer, la rousse
flamboyante, et Rachel, la blonde nymphomane et pulpeuse. Elles étaient
entièrement nues, le corps encore humide des jeux saphiques tout juste
terminés. Alors que Sabrina s'était arrêtée devant lui, à vingt centimètres
de son visage, pour entamer une danse érotique, faisant chavirer ses
hanches, il regardait entre les jambes de la brune ses soeurs incestueuses
continuer d'avancer lascivement vers le fauteuil en osier. Ricardo
comprit que c'était à lui de jouer. Il regretta alors d'être tétraplégique,
sans quoi il aurait pu se les taper toutes les trois."
A suivre...
Olivier
Le titre "DESIRS EXACERBES
a été honteusement pompé sur un album d'Edika. Que le Dieu des Blagues
à 2 balles me pardonne.
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