Longtemps
bassiste du groupe Slow Slushy Boys, un groupe qui continue aujourd'hui
encore à jouer un des meilleurs R&B des origines en France
et ailleurs, Dan Electro puise son inspiration dans l'univers sonore
de monstres géniaux tels que Louis Jordan, Eddie Kirk, Arthur
Alexander, Boots Brown ou les Five Royales, des divas aux pieds nus
du Gospel telles que Sister Rosetta Tharpe ou Winona Carr. Il y a
trouvé des perles de cette époque 50/60 dont la puissance
émotionnelle et l'énergie dégagée sont
à ce jour difficiles à égaler. Il a depuis gardé
cette préférence pour les musiques qui parlent à
la fois au cul et à la tête mais avec une nette priorité
pour le premier. C'est l'écoute fortuite de "Fix me"
un morceau de Farley Jackmaster Funk qui lui révéla
la connexion entre cette musique noire des origines et la house, musique
potentiellement aussi évocatrice, aussi ambigüe, aussi
malsaine au bon sens du terme que celle de d'Al Green, de Marvin Gaye
ou de Curtis Mayfield. Dans l'actualité musicale de la house
dont l'évolution récente tend à privilégier
les recettes commerciales, Dan Electro revendique des morceaux qui
échappent à la dictature du filtre à outrance
et des effets bon marché pour proposer un peu plus de matière
au rêve et la magie. Il présente la house sous son jour
le plus intime, totalement dégraissé de ses tiques racoleurs,
à l'image d'une de ses grandes références musicale:
Kenny Dixon Jr, comme une descendante provisoire des musiques de dance
et de trance, digne héritière de la Soul, du R&B ou
du Gospel.
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