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1 Songwriter Nicolai Dunger, Tranquil Isolation (Labels/Virgin)
1 inaperçu de l’été Spaceheads, Low Pressure (Bip-hop/La Baleine)
La trompette donne à Low Pressure un espace énorme, un décor très photographique (The Lugano Affair). On atteint même une espèce de transe sur Fog puis sur Red Shift, réel tube en puissance. Tout en finesse électro , Low Pressure est avant tout dansant, secouant et évocateur, à l’instar de Storm Force 8, remix de Graham Massey (808 State). 1 anniversaire (1 an) Snailhouse, The opposite is also true (Snailhouse/import) (Novembre 2001) Mike Feuerstack (Wooden Stars, musicien de Julie Doiron) développe ici une idée intéressante. The opposite is also true est un double album : le CD 2 reprend les mêmes titres que le CD 1, mais joués d’une manière différente. Accompagné par des membres de Kepler , et Weight and Measures et par Julie Doiron elle même, Feuerstack évolue dans un univers proche de celui des Red House Painters et de Mark Eitzel. Malheureusement, le tout reste comme bloqué à l’état de promesse. A matter of time, Three Nights sont par exemple gâchés par un peu trop de chant et un peu trop de production. C’est le deuxième disque, plus en tension, plus rêche qui épouse le mieux notre esprit. Daylight devient prenant avec la seule J. Doiron au chant, l’émo-core banal vire parfois à un folk attrayant et à des moments de grâce (Dead Air). Un concept intéressant, lâché en route par un manque d’inspiration, mais magique dans certains instants. 1 Live Yann Tiersen, C’était ici (Labels/Virgin)
1 caresse Jessica Bailiff, S/t (Kranky)
Rencontres nocturnes avec une voix transperçante. Ce disque sans titres est plein de mysticisme et de non-dits. Ce sont alors les instruments qui prennent la parole et s’en donne à cœur joie : violons et pianos à pleurer sur le tord-boyaux « Hour of the traces » et sur le nébuleux « Time is an echo ». Quelques titres déçoivent un peu (Swallowed, You were so close), mais certains autres valent un détour qui durerait toujours. 1 confirmation Sybarite, Nonument (4AD/Naïve)
Secropia vous allonge et vous prépare les oreilles avant que The Fourth Day ne prenne le relais. : unes boucle de guitares touchant l’infini, une voix habile (1er titre chanté chez Sybarite) tourne autour des mots et les pose touche par touche, ton par ton ; le tout enrobé d’une boucle électro. L’envoûtement a commencé. Difficile de s’en relever, même si la suite est parfois un peu brouillonne. Des moments de fluidité et de clairvoyance, des recoins édifiants de pureté font de ce Nonument un disque à la mesure de son packaging : intriguant, complexe, varié, visuel et captivant. 1 déception Pele, Enemies (Polyvinyl Records/Import) Cinquième album pour le quatuor américain Pele, qui se contente de réciter les bases d’un post rock jazzy manquant de relief et de saveur. Une récitation bien sue mais sans ton personnel ni réelle envie apparente. 1 revenant Suicide, American Supreme (Blast First/ Mute/ Labels)
Ce qui est certain c’est que Suicide a la capacité de vous ensorceler en quelques notes, en quelques phrases plus parlées que chantées et qui font froid dans le dos…. 1 réac’ rock Radio 4, Gotham ! (City Slang/Labels)
Les lignes de basse parfois groovy et une batterie très saccadée font pénétrer en profondeur des hymnes anti- républicains voire anti-américains (Struggle). Un message politique énergique et énergétique qui prend de l’importance au gré d’écoutes répétées. Epatant. www.cityslang.com 4 singles Sébastien Schuller, Weeping Willows (Warner)
Une prouesse insensée, et une promesse d’album magistral…
Low, Canada (Rough Trade/PIAS)
Black Nielson, Cyprus 2765 (Truck Records/Import) Un petit bijou de pop mélodieuse et nostalgique. Les Anglais de Black Nielson jusque là médiocre nous offre un avis de réconciliation unilatérale, en forme de single. 4 titres et une vidéo qui vous séduiront sans doute. Un morceau phare : Pepper Song , sombre, intimiste et hanté.
Syd Matters, S/t (Thirdside Records) Une pop rêveuse qui part sur les traces de géants du genre, de Radiohead à Léonard Cohen. En deux morceaux, une réelle révélation pour des parisiens en devenir. Bones, la face B est une des meilleurs chansons de l’année avec sa guitare acoustique, son piano, ses bidouillages et cette voix, découverte essentielle de ce 45 tours. Un objet bientôt rare, une musique déjà rare. |
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