B e n i c à s s i m   2 0 0 2
VIII Festival de Musica Independiente

Elsa vous raconte
son Benicassim 2002

Part 2/2 - RADIOHEAD
 
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Elsa vous raconte son Benicassim 2002
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Radiohead, Scène Verde, Benicassim 2002
>> deuxième soir.

RADIOHEAD - plus de photos par là...Incontestablement le concert le plus attendu du festival. Alors qu'il arrivait au beau milieu de la  poignée de dates espagnoles et portugaises où le groupe en profitait pour tester ses nouvelles chansons sur scène, ce soir peu importe les morceaux, Radiohead jouait, c’était suffisamment réjouissant.

Une fois le groupe sur scène, ce qui frappe est le silence de la foule, religieusement suspendue aux lèvres de Thom Yorke. Bien que le talent de Radiohead soit reconnu aussi bien par la critique que le public, le groupe ne s'est jamais reposé sur ses lauriers, comme si rien n'était jamais acquis, et qu'il restait imperméable aux éloges et au succès. C'est peut être l’absence de vanité, le refus de la facilité et une remise en question permanente qui rend les concerts de Radiohead uniques et magnifiques. Car ce soir, pas d'esbroufe à la Suede, Thom Yorke se livre totalement, avec une intensité et une justesse préservée dans l'ampleur du son, qui nous submerge et nous renverse totalement. La fragilité de 'Fake Plastic Trees' est miraculeusement intacte. On tremble dans la beauté déchirante de 'Exit Music'. Peu après le début de ‘Pyramid Song’, un problème de micro fait enrager Thom Yorke qui lâche un 'fucking...' et s'arrête net. Colin reprend alors sa basse à la place de la contrebasse qu'il utilisait juste pour cette chanson. Tant pis donc, mais ce ne sera pas le seul regrettable hic technique du concert, n'entamant que peu l'apparente jovialité d'un Thom Yorke qui lance un 'Papatas Fritas' amusé à l'assemblée. Heu, on doit le prendre comment? ‘Paranoid Android’ et ‘Lucky’ nous font oublier les milliers de personnes qui nous entourent, la configuration festivalière n'altère en rien l’intimité que l’on partage avec les chansons, on est tout aussi touché. Puis, complètement possédé, Thom Yorke se lance dans ‘Idiotheque’, il harangue les premiers rangs pour réveiller leur folie, impressionnant ,ce morceau il faudrait pouvoir le voir avant de l'écouter. Mettant fin à ce greatest hits, ‘There There’, deuxième nouvelle chanson jouée ce soir, clôt le spectacle, Johnny et Ed ayant lâchés leur guitare pour des percussions. Un grand concert de la part d’un grand groupe.

 

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