Vous décidez d'interroger le jeune chiot; vous avez raison. O combien raison. On ne s'imagine pas tout ce que peuvent savoir savoir ces jeunes chiots sur les trafics bas et veules auxquels se livrent les membres les plus vils de la société humaine.
Ceci n'est pas une mince affaire, car, je vous le rappelle, ce jeune chiot a récement fini dans le ventilateur du Milk-bar; vous vous saisissez donc de votre chalumeau à acétylène et vous progressez durement parmis le débris de jeune chiot et de ventilateur en fusion. Vous arrivez maintenant à ce qu'on pourrait appeller le bout principal : le morceau de chiot déchiqueté qui comporte la tête, qulques alvéoles pulmonaires et le testicule droit. Vous vous adressez la gorge serrée à ce qui n'est plus qu'un immonde paquet de viande repoussante et kasher. Il vous emble que la vie n'a plus de sens, à la vue de ce qui était il y a une heure encore un jeune chiot joueur et innocent, vous avez envie de revivre vos douces années d'innocence, de candeur et de jeu. C'est pourquoi vous décidez sans plus attendre de vous rendre au magasin de farces et attrapes tenu par le vieux Yaz, l'homme qui vous offrait des bonbons quand vous êtiez petit.