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SDEP Labels - Aesthetics |
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Un label sans qui la musique ne serait pas ce qu'elle est devenue: Aesthetics (par Quentin) Esthètes de la splendeur A l’occasion de l’arrivée officielle du label américain Aesthetics, enfin distribué correctement en France par Chronowax, retour sur une histoire déjà riche à travers un petit tour d’horizon des sorties du label depuis sa création. Ce qui est surprenant, c’est la diversité offerte dans les choix musicaux de cette maison de disques atypique, qui a réussi à défendre avant tout la qualité. Comme ci l’estampillage « Aesthetics » était un gage d’excellence et de pureté, une sorte d’Appellation d’Origine Contrôlée. Un soin particulier est apporté au design même de chacun des disques. Tous, sans exception, sont emballés dans des sublimes pochettes cartonnées qui retiennent l’attention. Voici donc une sélection chronologique et non exhaustive des références du label : Isotope
217
Le résultat est improbable : un face à face entre free jazz et electronica, repoussant les frontières de l’imaginatif humain.
Icebreaker Rebaptisés Icebreaker International, Simon Break et Alexander Pearls se sont émancipés de leur groupe précédent : Piano Magic. On retrouve une musique exclusivement instrumentale, lunaire et mystique. On à l’impression de survoler un paysage virtuel à travers une navette Soyouz en position pilote automatique. De l’orgue funeste de Co-prosperity sphere aux claviers cinglés de Supply lines/ The track north, le groupe lutte pour la primauté d’une musique atmosphérique difficilement identifiable mais emplie d’un gaz spécifique qui placerait l’auditeur en centre des morceaux. Un must-have pour tous les explorateurs d’évasions épiques et de sensations musicales.
Pulseprogramming
There aren’t, there won’t, there isn’t, there will never be parviennent à défier toute concurrence en matière de chaos. Un disque fait pour vous accompagner dans un sommeil agité.
L’altra Essayant en permanence de convaincre l’auditeur de ne plus penser qu’à sa musique, le groupe supplante ses maîtres (Bedhead, Low) dans l’art et la manière de don de soi dans l’évocation sonore. Des paroles poétiques se posent délicatement sur cette musique fragile. « You build your walls, I watch them fall… » (Tu construis tes murs, je les regarde s’effondrer) Un bonheur.
Daniel
Givens
Je vous conseille vivement ce disque pour son originalité, sa générosité, sa fraîcheur, sa pochette, sa sincérité. Une des toutes meilleurs productions du label.
33.3
Que dire de plus si ce n’est que 33.3 invente jour après jour l’avenir du jazz.
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