La
Route du Rock 00
Samedi 12 août
<bientôt
plus d'images - les films sont au labo !>
La journée
du Samedi 12 Août est bien sûr celle qui a pâti le plus
de l'annulation de PRIMAL SCREAM. L'organisation du festival ayant
jugé (à raison) qu'on ne remplace pas PRIMAL SCREAM,
le groupe ne fût pas remplacé. Les autres artistes de la
soirée ont été invités à allonger leur
set.
L'affiche
de ce samedi comptait alors : DOT ALLISON en ouverture, SAINT
ETIENNE, DAY ONE, DEATH IN VEGAS et enfin RONI SIZE/REPRAZENT.
Une programmation combinant groupes très pop 90ies témoins
de la tradition de la Route du Rock (plus bel exemple, SAINT ETIENNE)
et des groupes beaucoup plus électroniques années 2000 avec
RONI SIZE ou DEATH IN VEGAS.
Tout
au long du week-end, l'observateur aura pu noter le débat généralisé
autour du thème "La Route du Rock, j'ai trouvé la route,
il est où le rock, y'en a marre de la techno".
DOT ALLISON,
chaque édition du festival a vu une de ses soirées s'ouvrir
avec une blonde chanteuse pas passionnante. Pour cette Xième route,
c'est DOT ALLISON qui s'y colle ; la rédaction de Soit dit
en Passant décide de partir régler ses montres au bar.
Rodés,
professionnels et néanmoins désinvoltes, les anglais
de SAINT ETIENNE s'emparent de la scène à 19h45
pour véritablement lancer la soirée. Le set est très
efficace, regorgeant évidement de morceaux bombesques issus
de "Sounds of water", le dernier LP du groupe. Le show est total.
Sarah Cracknell n'est qu'ondulations, sourires et déhanchés
; soutenus par deux choristes qui justifient plus leur salaire par
la conséquence de leur tour de poitrine que par celle de
leurs vocalises. Les deux lascars Peter Wiggs et Bob Stanley officient
en toute décontraction, pilotant à vue, n'effleurant
que du bout des doigts leurs claviers. Pendant toute la montée
de "Sylvie" (toujours magnifique), ni l'un ni l'autre ne touchera
un instrument, alors que de la façade jaillit une avalanche
de sons de piano, orgues... Les deux hommes saluent, gesticulent,
dansouillent... réservant leur forces pour mieux marteler
les arpèges du chorus.
De
la frime, de la frime, c'est bien là les manières
auxquelles SAINT ETIENNE nous avait habitués, on n'est
pas déçus une seule seconde.
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Moins intense
et moins exubérant, DAY ONE, la nouvelle signature du label
Melankolic (MASSIVE ATTACK) produit une prestation tout en mélancolie
et en retenue. Les chansons, dont certaines sont assez bien troussées,
mériteraient un enthousiasme plus lâché.
Avec
la nuit, tombe DEATH IN VEGAS, le combo techno-rock à qui
incombe la sombre tâche de faire oublier l'absence de PRIMAL
SCREAM.
Prestation très réussie à base de gros beats sales
et gras et de grandes pompes guitaresques. Les années 2000 télescopent
les 70ies, on pense parfois à STEPENNWOLF, c'est très
drôle. On en redemande.
Minuit,
à l'horaire prévu pour l'entrée en scène de
PRIMAL SCREAM, c'est RONI SIZE et REPRAZENT (quatre
gars aux samplers, une chanteuse, une basse, une batterie) qui entament
leur set. Une véritable machine lancée à pleine vitesse,
un son énorme, une énergie indiscutable. La prestation est
très très impressionnante, même pour les spectateurs
les plus fermés au drum & bass. RONI SIZE révèle
sur scène de nombreux titres de son prochain album avec REPRAZENT
(octobre, chez Talking Loud), titres très durs, très énergiques.
En comparaison, les morceaux extraits de "New forms" font parfois figure
de légères ritournelles.
<Les
concerts du Vendredi> - <Les
concerts du Dimanche>
Pensées, observations et commentaires
par "da SDEP route du rock Team 2000",
Photos, soundbytes par "el compilafunkistador".
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