House of Love !

Décidément le Texas nous étonnera toujours pour les bizarretés musicales et l’éclectisme qu’il est capable de fournir.

The Polyphonic Spree est le rêve de grandeur devenu réalité de Tim DeLaughter, ex-leader de Tripping Daisy (!). Soit 23 personnes entassées sur scène en robe blanche (visiblement élimées par les nombreux concerts, les robes), pour un délire psychédélique joyeux.

Cuivre, flûte, chorale qui danse et agite les bras, percussions, orgue cor, il faut les occuper ces 23 personnes. Ca nous donne un concert-messe extrêmement festif, plus débordant encore que leur album The Begining Stages Of…,  une musique entre les Beach Boys, Flamming Lips et Mercury Rev voulant le bien de l’humanité, des chansons à la gloire de l’amour, du soleil et autres drogues écologiques. Ils nous invitent en quelques morceaux à rejoindre leur religion sans autre dieu que le bonheur, et à en croire l’ovation du public et les centaines de bras qui se lèvent chaque fois que des étincelles de bonté giclent de la scène, tout le monde ne demande que ça.

On se laisse en effet volontiers entraîner par cette fanfare symphonique et sympathique, ces pouet-pouets et lalala nous réchauffent le cœur et on s’aperçoit que notre voisin a un sourire béat sur les lèvres.

Une preuve de plus que l’ex-ringard peace and love regagne les cœurs…